Ce blog est à utiliser tel du papier toilette. Il est à lire comme on lit la composition des produits ménager dans les toilettes

JE DOIS ACCEPTER L'ERREUR. 
J'accepte l'erreur. 
Amendez moi. 

C'est lasse que je déplace mes viscères. 
C'est facile de saisir le spectacle 
de mon coeur qui pleure les louanges
imaginé par ma non existence. 

Je n'existe pas. Je ne suis pas la postérité. Je ne suis qu'une éponge émotive qui s'étale sans s'affranchir de la collectivité. 
Je suis entre quatre murs éparses. 
Je ne sais pas de quoi je parle parce que je m'éteins dans cette pénombre insalubre. 
Pénombre solaire. 
Je n'arrive pas à saisir, je n'arrive pas à comprendre. 
Ce n'est pas par la lumière que l'on voit. 

Les épreuves me forgent mais elles ne m'empêcheront pas de vivre. 

Je ne vois plus l'échec comme tel. Il fait parti de moi. C'est à moi d'être plus forte.

Je vois plus positif qu'on ne peut l'entrevoir ici. Je ne peux pas exposer le bonheur

comme une chose acquise alors que j'éxorcise mes maux, ils paraissent moins lourd à porter. 

J'apprends à écouter le monde pour me sentir moins seule dans le combat qu'est notre vie. Rien de se qui ne meut n'est parfait et il est seulement possible de le comprendre en écoutant les plaintes silencieuses de ceux qui nous entourent. Les blessures les plus profondes sont celles qu'on tait le plus facilement. C'est trop intime pour le partager avec quelqu'un qui ne saura pas l'écouter et le comprendre avec compation. 

Les passions nous brulent. Tantôt agréables, tantôt insuportables. 

CAPRICORNE - Le Battant Patient et sage. Pragmatique et rigide. Ambitieux. A tendance à être beau. Humoristique et drôle. Peut être un peu timide et réservé. Souvent pessimiste. A tendance à agir avant de réfléchir et peut être froid à des moments. Rancunier. Aime la compétition. Obtient toujours ce qu'il veut.

Je ne grandis plus. Je me rends compte que c'est seulement fitchtrement compliqué de vivre. Je suis fatiguée. 
J'ai seulement deux décennies et je suis déjà fatiguée de vivre. Je suis fatiguée de lutter pour des choses vaines.
Je suis fatiguée de lutter. Je suis fatiguée. 

Etape par étape. Départ, croisement, arrêt. 

Je trouve difficile de n'arriver à rien, de n'être qu'un pion en échec. 

Je suis fatiguée.

Je suis vide.

Je suis vide. Je suis énervée. Je suis fatiguée. 
Je pleure. J'ai des remords. J'ai les yeux rougis par les larmes. 

Je suis fatiguée. J'ai pleuré. 

Je suis fatiguée. 

Je n'incarne rien. Je suis vide. Je ne suis plus inspirée. Je n'ai plus d'espoir. 
Je suis dans ma période creuse. Je suis dans un brouillard printanier. Je vais mal. 

Elle se dérobe sous ma joue. 

Je suis fatiguée, vide et ma volonté s'en est allée.
Je me déçois, je suis décevante. Je suis fatiguée de lutter. 

Si l'on vit pour mourir, pourquoi doit-on nourir notre âme d'épreuves futiles et evanescantes.

Pourquoi ne peut-on pas seulement se nourir d'expériences vitales. 

N'est-ce pas déjà assez dur de vivre avec une conscience et des sentiments ? N'est-ce pas assez dur ? 
Seul juge de soi-même. Seul matyr. Seul bourreau. 

Je suis fatiguée. J'ai envie d'un aller simple pour le plaisir. 

FIN. 

Pour moi cette période charnière entre rhume des foins et ligne droite vers la fin de l'année scolaire, c'est mon moment de dépression. 

J'appelle ça plus communément mon printemps dépressif. Cela fait trois ans que ça dure, le printemps, je le déteste. Je le hais du plus profond de mon âme, les oiseaux qui gazouillent, je les écorcheraient vifs si j'arrivais à les attraper. Tout va mal. 

C'est là que j'ai envie de baigner dans du Saez, parce que c'est la mécolie qui m'ennivre. J'ai envie de pleurer, le temps allonge et j'ai l'impression, qu'il file follement. Les arbres reprennent leurs artifices, et moi je suis dépouillée de ma barrière blanche, la chaleur me brule le coeur. Pour certain c'est un renouveau pour moi c'est une nouvelle mort, encore. 

Ca me bouffe, et ça croque tout autour.

Tout se désagrège.

Vous savez, parfois, on pense que tous nous rend heureux, mais quand on sent les paradis artificiels tomber, on se rend compte à quel point tout ça était fugace et vain. Je meurs de trouille. 

Ma mère a un ulcère à l'estomac elle grille à petit feu, mon père se cache sous l'ivresse, mes frères sniffent de l'essence.

Un beau jour tout s'écroule. C'est toujours le cas. 

Le printemps est mauvais, parce qu'il fait croire à tout le monde, qu'il peut aller bien mais au sortir de la beauté hivernale, cette transition pleine de dillemes nous plonge dans un cauchemard. Le printemps de l'horreur m'aveugle sous ses fleurs et sa verdure. Mais, moi il ne me trompe pasplus. 

Ce n'est plus la peine qu'il me fasse les beaux yeux, je ne crois plus en ce charme bucoliques. 

On a le malheur de ne pas se rendre compte à quel point la vie nous enduit de bonheur, à quel point chaque petite chose peut catégoriquement nous donner un orgasme. Ces petites choses quotidiennes qui lorsque qu’on se rend compte du plaisir qu’elles nous procurent, nous emmènent au septième ciel.

Lorsque je quitte mes aiguilles et que je passe dans mes chaussons, ou lorsque je mange du fromage de chèvre c’est aussi bon que des petites faveurs sexuelles. Alors imaginez si à chaque petite chose on se rendait compte de ce plaisir. Pensez à quel point on serait mille fois plus heureux.

Parce qu’au final qu’est-ce que le bonheur ? Quelque chose de l’ordre du divin ou bien quelque chose de quotidien ? Je n’ai pas de réponse absolue, j’ai seulement ma propre vision des choses engluée par mon éducation et ma culture.

Alors, n’étant pas sure de pouvoir atteindre le paradis à cause de mon Athéisme, je prends du plaisir pour chaque chose.

Carpe Diem. Et pour toi, le plaisir, c’est quoi ?

La question du couple : Qui porte la culotte ? Souvent montré du doigt ou sujet à moquerie - ou à dispute - c'est LA question. Bon et alors, c'est qui qui la porte cette culotte ?

Avant la femme organisait le foyer, l'homme apportait l'argent pour vivre, cependant aujourd'hui, la réalité est tout autre. L'homme et la femme sont sur un pied d'égalité  et ramenent tous les deux de l'argent au foyer. Alors l'argent devient sujet de dispute, et la terrible question subsiste, qui ?

Et si c'était la femme ? Celle sur laquelle se repose son mari qui perd peu à peu sa virilité -et gagne en irritabilité...- alors suceptible de se rendre compte que finalement à force de lacher les rennes, c'est l'autre qui les prend complètement. Et implacablement toujours la question, qui ?

Et si c'était l'homme fort par sa stature et sa voix grave ? Celui protège sa femme devant chaque dangers en organisant minutieusement sa vie de famille, de travail et au lit, et de façon lancinante on y revient, qui ?

Vous pensez vraiment qu'on à besoin de le savoir ? Parce que ma cuvette elle le sait qui porte la culotte, elle !

 " la surveillance est une bonne chose, et si elle est à la rigueur un peu gênante, c’est un moindre mal nécessaire

pour contenir l’insécurité vendue par Jean-Pierre au journal de 13h et par Claude Guéant partout où il peut. " Source

Je me suis surprise tellement de fois à destester le journal télévisé de TF1 - et cela concerne tout les autres journaux télévisés- que j'ai décidé d'essayer de comprendre leur fonctionnement. Vous remarquerez qu'avec insistance ces derniers temps on nous parle de crimes, enfin de crime toujours résolue grâce à une police de plus en plus efficace. On veux nous rassurer - jusqu'à prouver que la france peut mettre en prison un ancien président (cf. le journal de 13h reportage sur Jacques Chirac) - on veut nous prouver que le peuple français est libre et en sécurité, tout ça haché par les multiples reportages sur le fromage, les marons glacés ou encore les artisans de France. On nous montre des guerres sans morts (la guerre sanglante n'est pas vendeuses).

On nous apprend à être surveiller pour notre sécurité. On nous prouve qu'on nait bon ou mauvais. On nous bourre le crâne à la crise économique, on nous conditionne dans le malheur social.

Et ceux qui ne savent pas qui ils sont, ceux qui suivent les infos avide et crédules pensent peu à leur condition ayant le besoin de trouver un bonheur factice. Consommation et informations de masse : les arabes sont des terroristes, les juifs détiennent l'argent, les européens bénéficient de l'espace Shengen, le terre va sauter à cause des voitures, manger bio, 5 fruits et légumes par jours...

Voter ! Mon père pense qu'il est bon de voter pour le FN. (Informations supplémentaire, il gobe le journal télévisé, et pense lui aussi que tous les maghrébins sont des voleurs et bruleurs de voitures ou encore des terroristes)

Bonne pause toilette, amicalement A.